Bitâcora de textos y notas varias

dimanche 3 novembre 2013

Le jour où j’ai renoncé à renouveler mon abonnement Veli’b

Cher Veli’b,
Je croyais que j’allais laisser passer comme ça la dure décision que j’ai prise : ne plus réactiver ma carte d’abonné pour une nouvelle année de veli’b-balades. Mais non, je ne peux pas garder pour moi la raison la plus pesante qui m’a mené à te dire adieu : j’en ai marre.
J’en ai marre d’habiter dans le dix-huitième, sur la bute de Montmartre, et ne jamais trouver des vélos.
Oui, JAMAIS.
Tu me diras que j’exagère.
Mais non.
Sur la station la plus proche de ma maison, Felix Ziem (18111), c’était plus facile de croiser une mouette qu’un vélo. Et quand par hasard il y en avait un, oh surprise ! Il était là parce qu’il était abîmé : le vélo était bien là – malgré lui...
Parfois je me disais que c’était de la paranoïa, qu’il y avait bel et bien des vélos mais que je les voyais passer sans m’en apercevoir. Ainsi, je suis devenu bien plus abonné du site veli’b (s’il ne ramait pas à mort) que des vélos que j’aurai pu emprunter. Pour rien. Aussi, j’ai pensé à montrer que je n’exagérai pas, mais j’ai toujours trouvé inutile de faire des captures d’écran pour faire un journal de bord de la station et montrer qu’à n’importe quelle heure (entre 8h et 18h) c’était peine perdue de descendre et vouloir rentabiliser mon abonnement : zéro, niet, nada.
Ah, mais tu me demanderas : les stations autour ?! La 18019, Marcadet et Mont-Cénis, pas très garnie, Damrémont-Caulaincourt (18001), rarement, Hôpital Brétonneau (18019), idem… Il fallait, parfois, marcher jusqu’à Clichy (et ce n’était même pas sûr), pour dénicher The Precious, déposé par hasard par quelqu’un sans doute égaré et confus.
Ok, d’accord, mais n’oublions pas, vas-tu me dire, que c’est la faute aux usagers qui descendent avec les vélos et n’en remontent pas. Certes, mais moi, et d’autres veli’b-nautes nous remontions la côte et nous déposions nos vélos dans ces stations. Je n’étais pas le seul. Nous contribuons modestement au roulement qui aurait dû surtout être assuré par le service de veli’b, et qui n’a jamais fonctionné.
Une fois tous les deux jours, si on avait la chance, l’une des stations étaient desservie à ras le bord. On ne déposait pas une partie ici et une autre là. NON. On s’en débarrassait de tout d’un coup et puis hop, problème résolu. Le comble a était lorsque je ne sais pas quel génie-de-la-logistique a décidé de réapprovisionner les stations, enfin, mais nouvelle surprise, cela n’a pas été fait le matin ni à midi, quand cela aurait pu être réellement utile. Non, Veli’b, les stations étaient remplies à fond APRES 18H ! Et tous les gens qui ramenaient des vélos se sont trouvés à nouveaux coincés, obligés de chercher une station plus loin, comme le matin pour pouvoir partir…
Mais je ne devrais pas me plaindre comme ça, c’est vrai, dans nos contrées (en disant ça je me sens comme si sur la bute on habitait l’Himalaya), on peut trouver des vélos pendant une longue période : en hiver, et aussi quand il pleut. Alors, nous sommes ravis de contempler de nos fenêtres tous ces beaux vélos garés sans que personne n’ose les utiliser dans de si belles occasions…
Voilà donc les raisons, cher Veli’b, qui m’ont menés à te dire adieu et laisser dans l’oubli toutes les minutes cumulées sur mon compte dans les stations +. Je ne vais (ni veux) plus payer pour un service qui n’en est pas un, qui profite uniquement à certaines zones de la ville. Je ne vais plus payer pour entretenir une équipe qui est derrière et qui ne songé pas vraiment à trouver une solution pour résoudre un problème qui restera endémique jusqu’à ce qu’on ne trouve un roulement efficace du trop des vélos dans le centre à certaines heures (toutes les stations autour de la Place de la Bourse, par exemple, sont blindées le matin et vides-à-mort le soir !!!!) et les distribuer dans certains quartiers abandonnés.
Avant, j’avais dans ma poche une carte qui me faisait penser que j’avais la possibilité d’utiliser des milliers de véli’bs DANS TOUTE LA VILLE sans avoir à me prendre la tête, mais c’est fini. Je ne vais pas renouveler mon abonnement et c’est dommage, parce que le vélo est mon moyen de déplacement.
Aujourd’hui, j’ai un propre vélo qui ne souffre pas des aléas des voisins et ne dépend pas non plus de l’(in)efficacité de ton service de réapprovisionnement. Avec mon vélo je pourrais continuer à rouler en toute liberté et, bien évidemment, ce ne sera pas « grâce » à toi.

Heureusement.

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